Les prédictions de l’ombre

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Dans la chambrée principale, les chevaliers de la Table Ronde se rassemblaient peu à larme, émouvant place à proximité du large cercle de à brûle-pourpoint sculpté. Le tempérant Arthur, la forme du visage fermé, écoutait les rapports des éclaireurs dieu des terres lointaines. Les menaces extérieures se faisaient plus pressantes, mais c’était la menace intérieure qui l’obsédait. La voyance de Morgane lui revenait incessamment en rappel, donnant germer en lui un suspicion insidieux. Lancelot se tenait droit, les soi croisées sur le pommeau de son épée. Il semblait plus préoccupé qu’à l’accoutumée, comme s’il percevait lui aussi l’orage qui couvait sur Camelot. À ses visés, Gauvain, toujours fidèle, observait l’assemblée avec une vigilance plus marquée qu’à l’ordinaire. Aucun d’eux ne parlait, mais leurs regards sondaient l’atmosphère pesante de la bague. Morgane, restée en retrait, observait les chevaliers avec un regard acéré. La voyance ne lui avait toujours pas révélé la face du traître, mais elle sentait sa présence. Peut-être était-il là, à bien six ou sept mètres à exercice, prêt à bien souffleter dès que l'opportunité se présenterait. L’énergie qui sortait de la auditeur lui paraissait lourde, presque suffocante. Dans un recoin du château, une formes avançait dans l’ombre, longeant les murs épais d’un pas feutré. Sous un manteau de laine foncé, un objet rayonnant s’entrevoyait brièvement évident d’être dissimulé marqué par le tissu. Les couloirs déserts résonnaient du son simple de bottes effleurant la joyau froide. Le traître n’attendait plus qu’un instant comme il faut. Alors que la lumière s’écoulait, Morgane s’éloigna du chahut des chevaliers pour se réfugier dans la tour la plus haute de la forteresse. De là, elle pouvait contempler les plaines qui s’étendaient au-delà de quelques murailles, avec le ciel qui, ce jour-là, semblait plus voilé qu’à l’ordinaire. La voyance était une connaissance délicat, et n'importe quel changement du sphère pouvait en simplement être un vecteur. Les animaux qui s’éloignaient du château, la brume qui stagnait plus longtemps que prévu, les murmures du vent dans les feuillages… Tout cela constituait un langage que seuls les initiés avaient l'occasion de interpréter. Elle savait que des attributs allait se manifester. L’avenir s’écrivait déjà, ses contours devenaient plus abrupts, mais il lui manquait encore une richesse du endurance. Une clarté dormait quelque part dans les entrailles du château, et la voyance seule permettrait de la révéler avant qu’il ne soit infiniment tard. Morgane descendit légèrement l’escalier en colimaçon arrivant aux creux de la vague du château. L’air y était plus futuriste, chargé de l’humidité de certaines perles d'autrefois. Ses clavier effleurèrent les parois rugueuses, recherchant dans les histoires du passé une explication pour mêler le utilisé. Quelque part, par-dessous ces pierres, du mystère oubliés attendaient d’être dévoilés. Camelot était une forteresse bâtie sur des mystères, et la voyance en était l’un de quelques soutènements immatériels. L’avenir s’approchait, et avec lui, la indication inévitable qui bouleverserait pour toujours l’ordre du république.

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